Après 3 jours passés à Hiva Oa d'où nous redécollons le jeudi 30 décembre , nous voilà désormais sur l'aérodrome de Nuku Hiva après 35 mn de vol. L'hôtel est situé de l'autre côté de l'île, soit 1h30 de 4x4: bonjour l'aventure! Pour rejoindre notre lieu de villégiature situé sur les hauteurs de Taiohae, nous franchissons deux cols d'altitude 1100 m: la température est de 21°C, température jamais rencontrée à Tahiti! Petit coup de froid en perspective, Isabelle a mis son pull. Nous traversons de superbes paysages même s'il nous manque encore la tempête de ciel bleu.
Nuku Hiva présente des caractéristiques identiques à Hiva Oa: sécheresse, faible urbanisation, densité de population très peu élevée, etc... . Notre programme doit être modifié car deux loueurs de 4x4 nous font faux bond. Nous nous tournons donc vers deux excursions organisées, une par Richard (symphatique Marquisien) vers la baie de Tapivai le 31 décembre et l'autre par Jocelyne (popa'a* installée aux Marquises depuis 14 ans) vers la baie d'Hatiheu le 1° janvier 2011.
Richard nous explique une multitudes de choses sur la flore, les coutumes et les habitants des Marquises. Par exemple, il n'existe plus de chevaux sauvages. Ceux rencontrés en bordure de route (et non attachés) appartiennent à des propriétaires qui ne se soucient pas de les perdre. De toute façon, les chevaux n'iraient pas très loin tellement les pentes sont raides! Certaines traditions se perdent comme le déplacement des hommes à cheval (alors que notre guide de 30 ans se rendait à l'école à cheval avec ses "potes"). Au retour de cette excursion, Richard s'arrête chez ses parents pour nous cueillir des mangues et des pamplemousses (dont on va se régaler par la suite).
Après un réveillon calme au resto de l'hôtel (présence d'un DJ quand même) et une bonne année (smack, smack), nous nous rendons le 1° janvier dans la baie de Hatiheu avec Jocelyne. Isabelle n'est pas là pour cause de migraine. Dommage car cette baie est superbe. Les pics basaltiques qui s'étirent le long de la baie sont impressionants! Là encore, on a une sensation de bout du monde! Tout comme avec Richard, nous n'arrêtons pas de discuter avec Jocelyne.
Notre séjour touche à sa fin et nous repartons plein d'images dans la tête avant de retrouver Tahiti 3h00 plus tard! (voir l'album)
*: popa'a=blanc d'origine européenne